3 mots : une phrase ou plus

J'avais l'écoute de rêves d'eau, juste à l'heure
où la rosée est encore au seuil d'une porte
retenue à la source tardive de la nuit.


lotus - respir(er)(ation) - bambou

--
Ma flûte en bambou
s'est fendue de mon air trop sec.
Le lotus respire.

--
Une fleur de lotus, quelle merveille,
mon âme se rend…
un instant comme nul autre pareil,
tout le reste est blanc...
le bruissement des bambous me réveille
je respire à temps.


ouvrir - horizon - mer

--
Mon coeur jeté à l'avenant dans l'eau de mer
m'est revenu bien disposé et enrobé
d'une membrane d'horizon fort bien concue
ouverte à l'eau, très respirante, ... étanche au feu.

Les astres croisent en tout sens l'écume poreuse,
un oiseau plonge, un poisson saute, et le bois flotte
tel un radeau, veines gonflées, ignifugées
et mon seul rouge goutte d'un soleil couchant.

Mais cette nuit, pas de rosée, l'air est cassant.
Où est la pellicule perlée de l'embrun ?
Déjà mon coeur sèche, j'étouffe les tisons
de mes pensées perdues allant de braises en cendres.

Ca va, c'est juste l'effet du lundi de la reprise. L'essentiel est que l'inspiration soit passée, ça faisait longtemps !



cicatrice - orgueil - profond(e)

--
Quand une cicatrice
se rappelle à ton coeur
n'écoute pas son ombre.
D'une impulsion profonde,
ose une âme vivace,
valorise la trace,
donne-lui la fierté
d'un combat héroïque !
Nul ne peut reprocher
tout l'orgueil qu'elle mérite.


--
Juste avant que tu ne me masses,
il a bien fallu t'en parler,
obligée de feindre l'orgueil
pour évoquer sans vaciller
la cicatrice d'un vieux temps.
Et quel profond soulagement
de sentir ta main qui l'accepte,
sans défaillir, sans s'alléger,
et sans jamais s'y attarder.



simple - soir - couleur

Je ne serai pas aussi loquace que toi Ada, mais bon, j'y mets quand même mon grain de sel

A la couleur du temps éternel, il suffit parfois de la nuance d'un soir pour en parfaire la gamme infinie.

Gamme - Mélodie - Espoir

Tu m'as fait un choc Mystic, à poster ici !
Et quelle phrase... Le plus simple (en apparence) est le plus beau.

Je vais voir si je retrouve un bout d'inspiration, mais depuis un mois, je n'ai plus rien qui sort. Rien. Rien. Rien.
Alors si une autre fée trouve une phrase, qu'elle n'hésite surtout pas !

Mystic a écrit:

Gamme - Mélodie - Espoir

ada a écrit:

Tu m'as fait un choc Mystic, à poster ici !

ça je m'en doute, on ne me voit pas souvent par ici ... mais je passe lire quand même

ada a écrit:

Et quelle phrase... Le plus simple (en apparence) est le plus beau.

Condensé oui, mais pas obligatoirement le plus beau, quand tu es partie sur ta lancée c'est pas mal aussi

ada a écrit:

Je vais voir si je retrouve un bout d'inspiration, mais depuis un mois, je n'ai plus rien qui sort. Rien. Rien. Rien.
Alors si une autre fée trouve une phrase, qu'elle n'hésite surtout pas !

ça va ça vient, c'est normal, et puis ça revient à son heure
En attendant oui, si une fée inspirée passe par là

ada a écrit:

Mystic a écrit:

Gamme - Mélodie - Espoir

--
Si l'espoir sait chauffer mon coeur d'une mélodie
à la gamme colorée, à l'ambiguité exquise,
mes oreilles n'en font qu'une écoute sélective,
gardant la beauté pour la regarder de plus loin ;
un brin de surdité protège mon silence intime.


monde - folie - nuit

--
Aux pans de mondes interdits
chacun promène sa folie ;
la nuit protège tous les rêves
et toute preuve de délit ;
la raison rompt, l'âme s'élève,
le Grand Oubli prend la relève ;
Reste, à l'heure où le jour se lève,
ce doux sourire qui nous trahit.

--
Viens, et prends ta voix de nuit,
celle qui m'ouvre à ton monde,
grain taquin de folie ronde,
au son sablé d'un biscuit.


matin - feuillage - reflet

--
Vent du matin dans le feuillage,
la conscience en colimaçon,
les yeux fermés, prochain voyage ? ,
mais le réveil dit toujours non !

Ouvrir. Contempler les nuages,
la boussole ; là-bas ils vont...
Reflets de brume en longs sillages,
un café chaud pour compagnon.

--
Reflets du matin
le feuillage est tamisé
de papillons rouges.



rythme - repir(er)(ation) - visage(s)

Je ne sais si quelqu'une passe encore ici, mais bon, c'est fun de ne pas savoir.

Ca ne doit pas se voir, mais je me suis arrachée au dernier degré pour écrire ça.

--
Fragile impermanence
aux rythmes messagers
je t'ai tant respirée !

A l'ombre de visages
quelques doux mots suffisent
à rendre la route belle.

N'ai-je donc rien appris ?

Je sais le riche instant
la poussière et l'immense
la dimension secrète.

Je sais les interstices
des vides de ce monde
où brillent des étoiles.

Mais comment puis-je oser
à mon coeur concerné
un froid détachement ?

Je sais la poésie
qui fixe un tourment d'âme
sans jamais la trahir.

Ce manque n'est que mien ;
je ne suppose rien ;
j'étoffe ma mémoire.

Là encore j'apprends…!

Tout choix n'est que douleur
résistance et naissance
et route encore, encore.



paume(s) - loin(tain) - frémir(ssement)

---
Paume errante, soudain confuse,
un éclat de présence fuse.
Trop court ! L' empreinte s'évapore.
… Là, un atome frémit encore…
Il est si près mais de sa muse
il ne dit mot. Et il explore,
à la façon d'une méduse,
en longs filaments qui s'ignorent,
piquant la paume qui l'excuse,
guettant ce qui pourrait éclore.
Il vient de loin mais se refuse
à parler. Invisible spore !



plage - feu(x) - étoile(s)

ada a écrit:

Je ne sais si quelqu'une passe encore ici, mais bon, c'est fun de ne pas savoir.

Ça fait une éternité que je ne suis pas passée par ici

Et j'avoue ne pas être déçue de mon petit détour matinal

Sun a écrit:

Et j'avoue ne pas être déçue de mon petit détour matinal

Rendez-vous à la plage…
Que mon attente dure, juste assez pour douter, alors que tu accours.
Que tu me cherches un peu, buissons en contre-jour, assez pour palpiter.
Que le mystère reste, à chaque rendez-vous, piment de nos confiances.
Que la dune dessine, un bord caché du monde, aux lignes clandestines.
Qu'à l'horizon les voiles, guidées aux feux des phares, ne voient que les étoiles.
Que nos deux ombres surfent, les vagues en camouflage, le long du sable neuf.
Que nos bras et nos mains, les lèvres sur nos larmes, serrent jusqu'au sourire.
Qu'une lune protège, nos coeurs enfin posés, et qu'ils chantent ce qu'ils sont.

Âh… l'appel irrésistible de l'eau de rose…



sens - triste(sse) - goût(er)

l'eau de rose t'inspire à merveille

ada a écrit:

sens - triste(sse) - goût(er)

Ces paroles anodines plantées comme des épines.
Cette tristesse imparable qui me rend incapable.
Je voudrais savourer le bonheur de cette Terre.
Mais je ne sens le goût que de larmes amères...


Coeur - renier - frisson(s)

Sun a écrit:

l'eau de rose t'inspire à merveille

Je me prends souvent à rêver éveillée ces temps-ci. C'est très fleur-bleue, mais l'eau de rose sait être intense…

Sun a écrit:

Ces paroles anodines plantées comme des épines.
Cette tristesse imparable qui me rend incapable.
Je voudrais savourer le bonheur de cette Terre.
Mais je ne sens le goût que de larmes amères...

ow… ces mots sont un vrai PBJ pour moi… parce que je ne m'y attendais pas, et parce qu'ils sont simplement beaux, dans leur poignante vibration. Merci Sun !

ada a écrit:

ow… ces mots sont un vrai PBJ pour moi… parce que je ne m'y attendais pas, et parce qu'ils sont simplement beaux, dans leur poignante vibration. Merci Sun !

Ah merci ça me touche si ça fait ton PBJ. Ce sera le mien aussi alors
D'autant + qu'ils sont sortis sans hésitation... comme quoi, la tristesse donne des ailes en matière d'inspiration. Une bon moyen d'extérioriser.

De rien donc !

Toujours aussi riches de sensations les filles
C'est un vrai puits de poésie ici

Sun a écrit:

D'autant + qu'ils sont sortis sans hésitation... comme quoi, la tristesse donne des ailes en matière d'inspiration. Une bon moyen d'extérioriser.

Je suis absolument complètement d'accord…

Mystic a écrit:

Toujours aussi riches de sensations les filles
C'est un vrai puits de poésie ici

Merci ! Epingler une sensation est une si belle chose, toujours intense, difficile mais gratifiante.

Sun a écrit:

Coeur - renier - frisson(s)

--
Quand ce qui est renié frisonne,
il faut un mental en acier ;
le coeur questionne à l'infini.


fouillis - (re)pli(er) - tête

--
Les bourgeons repliés
à la tête des arbres
écoutent le fouillis
de leur propre retour.

Ils tiennent à s'attendre.
Quand ils seront tous prêts,
ensemble ils s'offriront.
L'harmonie sans compromis.



banc - habitude(s) - senteur(s)

--
Le banc crée des habitudes
appliqué dans sa mission
toujours bien placé, il attend
là où la vue est attirante
aux sonorités désinvoltes
les senteurs sont ses complices
et chaque fois, dans le décor
quelque chose changera
pour te faire revenir.



simple - trait - pas

écrire- marelle-brindille

Yes Miss Ms. !




--
Qui a écrit
à la brindille
cette marelle
sur sable lisse ?

La marée monte ! ,
où vont les cases ?

Quel est l'enfant
au bout du monde
qui refera
ton seul puzzle ?



réserver - tendre - cou

--
Suivant la courbe de ton cou
jusqu'au galbe de ton épaule
-le tatouage énigmatique
n'arrêtant pas le mouvement -
mon regard sort de sa réserve
spontanément attiré par
ce qui tend vers la perfection.



laisser - point - ombre

--
Je n'étais qu'un point
aux fades couleurs
mais j'avais une ombre
au corps irisé
qui me laissait libre.

--
Lumière,
tu laisses libre cours
aux ombres ;
sur tes points de repères
se glissent
leurs textures éphémères.
Pas un bruit
le dialogue est ailleurs,
dans un pli.

--
L'amour, celui qui naît sans foudre, peut-il être…
une ombre à peine plus brillante que les autres ?
un souffle toujours à bonne température ?
une voix familière excitant l'attention ?
un penchant aisé sans dangereux précipice ?
un laisser-aller sans la moindre intention ?
une intuition qui n'a pas de mot de début ?
des pas si lents que les indices s'y étirent ?
Mais alors, quelle est la couleur du pas suivant,
celui qui oserait le point de non-retour ?...



noir(e) - velours - pluie(s)

ada a écrit:

noir(e) - velours - pluie(s)

Coeur triste, nuages noirs.
Le ciel pleure, la pluie est si douce...
Souvenir de son regard de velours.



froid - essayer - douceur(s)

--
J'essaye de cueillir
la douceur du vent froid ;
deviner ses soupirs
au milieu de ses lois ;
sobres sont mes désirs,
frémir me suffira.


nu(e) - bourdonnement - ville

---
Oreilles nues battant la nuit
échos de rues évanouis
cris et fragments de toutes sortes
bourdonnements à chaque porte
rais de lumière par les volets
sur les gouttières font maints reflets
et leurs rebonds pulsent le son
indélébile de cette ville.



Souvenir d'enfance, légèrement sublimé.
---
Ce n'était pas un voyage comme les autres.
En moi-même, j'étais fantôme, ou bien nuage
les choses traversaient ma brume innocemment
mais je les percevais avec intensité.

La plante qui ne vivait que d'air, racines nues
la citrouille confite, et le maïs grillé
les arbres aux troncs bombés, le bus du cimetière
les trottoirs carrelés, les mémoires bourdonnantes

la maison abandonnée, percée de rayons blancs
le ballon qui s'envole dans un ciel dramatique
ceux aussi qui voulaient écouter mon accent
et les voix de ceux que je n'entendrai qu'une fois.

Les couleurs roses de la ville en hiver
la sensation magique d'être au bout du monde
l'oubli total du temps, forcé à l'appétit
et la nette intuition de quelque chose d'absurde.




chaud/chaleur - poids - intérieur(e)

 

--
Des éclairs débordent du poids trop chaud du ciel ;
à l'intérieur, innocent, se cache l'arc-en-ciel.

--
C'est d'abord une joute
aux codes bruts, pas de doute.
Un duel sur tes terres ;
je peux aussi faire la fière,
en défense… Tu joues ensuite,
la distance réduite,
l'attitude complice,
la chaleur conductrice,
le poids sensuel des mots.
Mais ce n'était que trop
d'excès pour mon coeur
tourné vers l'intérieur.



attention - tourment - porter

 

ada a écrit:

attention - tourment - porter

Dans cette folle agitation,
son attention est ailleurs.
Elle ignore pourtant que pour elle,
quelqu'un porte secrètement ses tourments.



sentiement(s) - élan - ami(e)/s

   

Sun a écrit:

sentiement(s) - élan - ami(e)/s

ma suite...
---
Parfois…

quand ton regard se fait ardent,
je fais celle qui ne vois pas
pour voir combien de temps je tiens.

Sous tes élans de bienveillance
j'ai souvent le sentiment net
d'avaler un alcool trop fort.

Il ne faudrait pas que s'échappe
ce que je ne devrais pas croire...
J'écope ce flux doux-amer.

Car j'aime extirper le meilleur
de moi-même, pour toi, amie,
qui me donnes déjà bien trop.



impasse - ailleurs - indice

C'est fort   ça me donne envie de faire de l'eau de rose.

ada a écrit:

impasse - ailleurs - indice

Je me demande pourquoi
les indices qu'elle me laisse,
m'enfoncent d'avantage
dans l'impasse de son coeur.

Et si pour me piéger,
elle me faisait comprendre
que son coeur est ailleurs
et qu'il est sans limite ?



comprendre - contact - émotion/ému(e)

… ow…    
Je suis séchée ! C'est plutôt de l'eau-de-vie de rose !
Nous nous comprenons.

 ça me rend heureuse de voir une réaction comme ça avec mes mots. Ce sera mon PBJ (enfin du soir plutôt)  
Hé oui  

Sois sûre que tes mots ont fait le mien !

Sun a écrit:

comprendre - contact - émotion/ému(e)

Au contact de ses contradictions
parfois curieusement innocentes
j'assiste sans comprendre au désordre
de mes impossibles émotions.


pas - secret - dessiner

Abstrait et inachevé (neurones rincés en ce moment).
--
A-t-on déjà écrit l'étrange perception
de retrouver une chose gardée secrète
dans l'âme et que l'on ignorait avoir perdue ?

C'est comme un dessin fondu dans le paysage
qu'une cellule ancienne, pourtant mémoire au pas,
reconnaît soudain, faisant trembler tout notre être !



besoin - goût(er) - enfance

Tiens, encore une question...
--
A-t-on besoin de posséder
nourrir son avidité
et empiler plus que les autres
jusqu'à perdre le goût du vrai ?

Pourtant, quelle satisfaction
de continuer à chercher
dans un réflexe de l'enfance
les plus beaux cailloux de la plage !



point(s) - voir/vue - automne

ada a écrit:

Abstrait et inachevé (neurones rincés en ce moment).

Je ne dirai pas pour autant que ça n'a ni queue ni tête, mais plutôt que cela se situe dans le temps avec un avant et un après...

Toujours aussi inspirée Ada

Mystic a écrit:

Toujours aussi inspirée Ada

owf...  ça va, ça vient !  


--
L'automne de retour me fait pleurer les yeux
et me glace les cils de ses brumeuses gouttes
au point de ne plus voir. Ni mon but, ni mes voeux
ni la boue du talus répandue sur la route.

Le soleil s'est lové ; il n'a pas vu tomber
les rosées tigrées, leurs griffes bleues et noires
et son jaune s'est perdu dans un coton mouillé
où mes chagrins, heureux, font grincer leurs tiroirs.

Dans ce souffle habité chargé de sortilèges,
mon esprit vole bas, mais s'adapte déjà,
s'exerce à écouter la nature restreinte
sans parvenir encore à desserrer l'étreinte !



chau(d(e)(leur) - coucher - (re)joindre

woah  

ada a écrit:

chau(d(e)(leur) - coucher - (re)joindre

Cette flamme abandonnée par les coeurs ne cesse pourtant de crépiter derrière ces épais murs de glace. Qui pourra sentir cette chaleur exepté un rêveur qui, raidi par la froideur de ce monde, espère encore secrètement la rejoindre à chaque coucher de soleil.



retourner - serrer - comprendre

Sun a écrit:

woah

Sun a écrit:

Cette flamme abandonnée par les coeurs ne cesse pourtant de crépiter derrière ces épais murs de glace. Qui pourra sentir cette chaleur exepté un rêveur qui, raidi par la froideur de ce monde, espère encore secrètement la rejoindre à chaque coucher de soleil.

Je l'ai lue avec toute la lenteur possible pour bien la savourer. Je rêve avec toi Sun.

ada a écrit:

Je l'ai lue avec toute la lenteur possible pour bien la savourer. Je rêve avec toi Sun.

Quoi de mieux que de rêver en coeurs  

 

Sun a écrit:

retourner - serrer - comprendre

Chaque fois, la même chose,
un coin de coeur se retourne
- avec tout ce qu'il comprend -
à la pensée, si abstraite
- fut-elle seulement vécue ? -
d'être serré dans des bras.
C'est très intrépide, un coeur.


différence - épreuve - noir(ceur)

 

ada a écrit:

différence - épreuve - noir(ceur)

Cher petit coeur noir,
Si tu admets que ta faiblesse est ta force, tu comprendras alors que les épreuves que tu vis ne sont là que pour aiguiser ton sabre intérieur.
Voilà la différence entre un simple téméraire et un vrai héros.



Prendre - odeur - chaud
(déclinables à toutes les sauces)

J'ajouterais que seule la croûte du petit coeur noir est noire...  

Le coeur nous inspire !  

Sun a écrit:

Prendre - odeur - chaud

--
Une odeur à trois notes ; chaude, framboise et nue ;
l'odorat, tel un chat, avance méconnu,
il prend malin plaisir à bondir sans retenue
du nez direct au coeur, en frisson bienvenu.
… Et je souris déjà à la belle inconnue.



larme - sève - or
(oui, définitivement déclinables)

--
De sa larme acide et silencieuse
ma lucidité fige ma sève,
seul mon mépris serre et soulève
ce coeur inapte, substance houleuse
et je m'inachève, oublieuse,
à l'or factice de mes rêves.


--
Feuille d'automne
tu es la larme
sèche du temps

dans ta mission
as-tu conscience
de ta beauté ?

ta poudre d'or
ira nourrir
la verte sève !



image - horizon - air

Belle feuille d'automne, fauve et rebelle, symbole de l'éternel recommencement   
Je ne peux m'empêcher de joindre cette image en symbole de tes mots...

Bel hommage   

Mystic a écrit:

Belle feuille d'automne, fauve et rebelle, symbole de l'éternel recommencement   

mots sortis comme ça d'un coup...  

ada a écrit:

image - horizon - air

Dans l'air épais de l'horizon
se cachent d'étranges occurrences
à faibles chances, et pourtant,

au milieu des images lentes
de ma vie, elles pulsent sans cesse
perfectionnant ma différence.

Sans être digne de ce haut sort,
moi l'inquiète, l'exaspérante,
je vis sous une bonne étoile.



retenir - absurde - calme